Originaire de l’Aveyron et implanté à Paris depuis de nombreuses années, le FC Cantou fait briller les couleurs Sang & Or dans la capitale. Deux jours avant la réception du Paris FC, entretien avec Rémy Gavalda, président de l’association.
Bonjour Rémy, comment est né le FC Cantou et comment a-t-il évolué au fil des années ?
Rémy Gavalda : “Bonjour à tous, le FC Cantou a été créé en 1989 avec pour but initial de réunir les Aveyronnais expatriés à Paris autour d’une même passion : le foot. On est un vecteur social ici puisqu’on accueille les Aveyronnais, on les aide socialement en les intégrant à notre grande famille.
On met aussi en relation les anciennes générations et les plus jeunes, afin que les histoires du FC Cantou se transmettent et perdurent dans le temps.”
Comment suivez-vous le RAF, tous ensemble, depuis Paris ?
R.G : “Nous sommes très attachés aux résultats du RAF puisque c’est notre club de coeur donc on le suit chaque week-end à distance. Par contre dès que le club vient disputer un match à Paris, on s’empresse de créer le maximum d’émulation par rapport à cet événement là.”
Vous étiez plus de 200 au match aller, face au Paris FC, dans le parcage. Raconte nous l’atmosphère qu’il y avait entre vous tous.
R.G : “Il y avait toute l’effervescence du RAF qui monte à Paris. Tout Aveyronnais qui vit dans la capitale est fier de ses racines, donc quand on est au match, on retranscrit cet amour en tribune.
Avant le match, on se réunit dans un bistrot au pied du stade, tenu par un Aveyronnais bien sûr, pour créer déjà une belle ambiance qui se prolonge dans le parcage. Charléty est un grand stade où il faut donner de la voix pour se faire entendre et récemment, les résultats ont été positifs pour le RAF ici donc ça motive à continuer.”
Lors de ce match du 17 septembre dernier, Eric Vandenabeele et Bradley Danger, sont venus célébrer leur but juste devant le parcage. Qu’est-ce qu’on ressent à ce moment là ?
R.G : “On ressent tous le même sentiment de fierté d’être Aveyronnais ! C’est une belle émotion qui est partagée car, grâce au RAF, on se sent plus aveyronnais que jamais, même en étant sur Paris.
Surtout qu’après le match, plusieurs joueurs sont venus donner leur maillot aux supporters, on ressent une belle communion qui fait chaud au coeur, on se sent proche du club.”
A la fin du match, quand les joueurs viennent vous voir pour célébrer la victoire, c’est une récompense de tout votre investissement durant la rencontre ?
R.G : “C’est même au delà de ça, créer une proximité entre les supporters, les joueurs et le staff est pour moi essentielle car tout le monde a le même objectif sportivement : se maintenir. En tant que fan, nous sommes gratifiés puisque nous sommes considérés comme un wagon au sein du projet du club.
Ce que créé le club depuis de nombreuses années maintenant est très positif et on est heureux de pouvoir contribuer à notre niveau.”
Étant basé à Paris, le match face au PFC est le rendez-vous de l’année pour le FC Cantou afin de transmettre votre amour du club ?
R.G : “Chaque fois que le calendrier sort, les membres de l’association cochent cette date sur le calendrier pour anticiper l’événement et mettre en place une organisation. Ce match fait partie des cinq rendez-vous majeurs du FC Cantou sur une année.”
Il reste 4 matches de championnat, comment-tu vois cette fin de saison ?
R.G : “Le club affiche une belle dynamique avec une série de matches sans défaite très positive depuis quelques semaines maintenant. Après une trêve hivernale et un début d’année 2023 compliqués, ces résultats arrivent à point nommé.
Il reste 4 finales, la dynamique du groupe permet d’afficher de bons espoirs au staff pour cette fin de saison, mais surtout pour les supporters.”