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Samedi soir, les Rafettes recevaient les Girondines de Bordeaux, pointant à 3 longueurs de retard. Un match capital qui déterminera la suite à donner.
Il y a quelques fois des matchs où l’enjeu prend l’ascendant sur le jeu. Ce fût le cas samedi sur la pelouse du stade Paul Lignon. C’était une finale, comme le martelait Sébastien Joseph la semaine dernière, une finale assez stérile qui voit les deux formations se séparer sur un score nul et vierge. Les conditions étaient réunies, un temps assez frais, le retour de Cance dans l’effectif, mais toujours tronqué de Barbance, pour une rencontre assez tendue. Mais d’entrée de jeu, les Bordelaises se montrent plus incisives. Dans un premier temps par du jeu long, où la très active Laurent est souvent cherchée et trouvée sur déviation. Cela devient coutumier (sauf en Coupe de France à Metz), les Sang et Or ont mi un peu de temps à rentrer dans le match.
Un premier acte en faveur des Bordelaises. La seconde période ne sera pas vraiment différente de la première. De l’intensité dans les duels, du déchet technique. Quelques occasions à se mettre sous la dent de part et d’autre, notamment sur coup de pieds arrêtés du côté Sang et Or. Un manque d’efficacité criant des deux côtés conduit à un score nul assez logique. Le fait marquant de ce match est le coup de sang de Salomon à la 89ème minute, qui assène un coup de tête à Manon Guitard, logiquement sanctionnée par une expulsion. Nous souhaitons un prompt rétablissement à Manon qui a pu finir le match.
Une rencontre qui ne restera pas dans les annales, mais dont il faudra s’inspirer de par les erreurs à ne pas reproduire.
L’analyse de Flavie Lemaitre :
- Flavie, nous avons assisté à un match assez débridé, penses-tu que l’enjeu a pris le pas sur le jeu ?
Flavie Lemaitre : “Non, je ne pense pas. On a eu des difficultés à se trouver dans le jeu, le bloc était trop écarté, les lignes pas assez proches les unes des autres. C’était difficile de combiner, de se trouver et donc de produire du jeu”.
- C’est un nul face à un concurrent direct, avec une journée en moins à jouer, c’est un résultat correct en vue du maintien ?
FL : “Non je ne pense pas qu’on a loupé le coche si je puis dire. On était chez nous, la victoire aurait été un très bon résultat. Mais si on regarde la physionomie du match, on s’en sort aussi bien avec le nul, puisqu’elles n’ont pas été efficaces devant le but. Maintenant il va falloir aller chercher des points à l’extérieur et gagner sur notre terrain devant nos supporters”.
- Comment abordes-tu la suite ?
FL : “Le mois s’annonce compliqué avec 3 déplacements. Il faudra prendre les matchs les uns après les autres, sans se poser de questions”.
Une suite non des moindres puisque les Rafettes se déplacent à Lyon pour les quarts de finale de Coupe de France Féminine le 12 mars, puis enchaînent à l’extérieur face à Soyaux le 19 mars.