Photos © Meryll Vian/ OM.net 2016
Après avoir ouvert le score sur un corner de Banuta, les Ruthénoises se sont écroulées face à une formation olympienne en mode reconquête.
Sous les yeux des quelques 179 spectateurs du stade Roger Lebert venus braver le froid, les Ruthénoises ont d’abord été entreprenantes. Après seulement 3 minutes de jeu, Solène Barbance frappe de 25 mètres sur la transversale. Un premier signe fort qui montre la détermination d’entrée de jeu des Sang et Or. La première demi-heure a laissé apparaître un match équilibré entre les deux formations. Au moment où les marseillaises ont commencé à pousser, les Ruthénoises ont su tirer leur épingle du jeu sur un corner de Banuta (28′). La gardienne apprécie mal la trajectoire et laisse filer le ballon dans le but vide. Une joie de courte durée puisque 7 minutes plus tard, et une ouverture dans la défense, les olympiennes égalisent (35′). Ce moment marque le début de la très grosse prestation de Julie Niphon dans les buts.
Au retour des vestiaires, l’engagement des joueuses est total, comme en première période. De nombreuses occasions viennent mettre en difficulté les Ruthénoises jusqu’à ce fait de jeu : à la 60ème minute, Chloé Bornes tente de sauver le ballon in-extremis dans le but. L’arbitre désigne le point de pénalty et expulse Chloé. Les marseillaises marquent et prennent l’avance au score qu’elles ne perdront plus. Les trois changements n’y feront rien, les phocéennes inscrivent un troisième but (79′) et scellent la défaite des Aveyronnaises.
La réaction du coach :
- Sébastien, comment as-tu vécu le match sur le bord ?
SJ : “On savait que ce match, serait compliqué face à une belle équipe de Marseille, très en forme actuellement. Malheureusement après l’ouverture du score nous n’avons pas su faire bloc pour maintenir le résultat. Marseille a très bien joué, ils méritent leur victoire.”
- Malgré une deuxième période difficile, on a eu l’impression que les joueuses pouvaient faire quelque chose ?
SJ : “On a eu cette impression sur les 30 premières minutes, mais un match en fait 90 et nous avons beaucoup trop reculé et beaucoup trop manqué d’agressivité pour espérer quoi que ce soit.”
- On ne va pas trouver d’excuses, mais cela doit devenir difficile de composer avec toutes ces absences ?
SJ : “Nous avions un effectif conséquent en début de saison et c’est dans ces moments que notre profondeur de banc va prendre tout son sens. Nous savions en début de saison que nous aurions besoin de tout le monde pour se maintenir, c’est le cas.
- Comment vas-tu aborder ces deux semaines avant la coupe ?
SJ : “Tout d’abord évacuer la défaite, ce qui est passé est passé, l’important c’est l’avenir pas ce qui est derrière nous. J’attends des joueuses qu’elles se comportent comme de vraies compétitrices en se focalisant sur les échéances à venir et non pas sur les échéances passées, qu’elles soient gagnées ou perdues”.