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Caroline Devant : “Je me suis tout de suite sentie comme chez moi à Rodez !”

Après 6 saisons passées du côté de l’Olympique de Marseille, pourquoi ce choix de rejoindre le RAF ?

Il y a eu beaucoup de changements à l’OM à l’intersaison et bien que le club m’ait vu et fait grandir, ils ne m’ont pas conservé. J’avais aussi besoin de changements personnels, de nouveaux challenges pour continuer à évoluer et à m’épanouir. J’ai eu la coach au téléphone quand elle a signé ici et le projet de rejoindre Rodez m’a tout de suite conquise !

C’était la première fois que tu quittais ta région natale, ça n’a pas été trop difficile ?

Bien sûr, j’ai eu quelques appréhensions avant de venir. C’était la première fois que je quittais ma famille et ma région, mais honnêtement, j’ai été accueillie de la meilleure des manières par tout le groupe et le staff. Les joueuses m’ont transmis les valeurs du RAF qui me correspondent plutôt bien, à vrai dire. Je me suis tout de suite sentie comme chez moi à Rodez !

Comment décrierais tu la joueuse que tu es ?

Je suis une joueuse qui ne triche pas, je donne toujours tout. Je peux évoluer à plusieurs postes. Je suis passionnée et j’aime apprendre.

À seulement 20 ans, tu connais déjà bien la Seconde Ligue ! On peut dire que c’est un championnat où tout peut arriver ?

Oui, c’est vrai ! Ça fait un peu plus de trois saisons maintenant que j’évolue en Seconde Ligue. C’est un championnat où rien n’est joué d’avance, que ce soit pour les équipes dites leaders ou outsiders. Tous les scénarios peuvent encore se passer jusqu’à la dernière journée.

Tu n’as pas pu disputer la rencontre face à Metz, mais quelle analyse peux-tu faire du match de tes coéquipières ?

Ce n’était pas un match facile au vu des conditions météo. Malgré cela, on a su marquer deux buts sur nos temps forts et mener à la pause. Malheureusement, Metz arrive à égaliser grâce à deux coups de pied arrêtés. C’est avec ce style de match que l’on va gagner en expérience et réussir à garder, dans le futur, le score en notre faveur.

Il s’agissait du dernier match de championnat de 2024, quel bilan peut-on dresser de votre première partie de saison ?

C’est un bilan mitigé. On a eu du mal à rentrer dans le championnat et à gagner nos matchs. Pour autant, chaque fois, on a su retourner au travail pour progresser ensemble. Le contenu des matchs est de plus en plus complet, ce qui se traduit par des victoires et des matchs nuls. Il nous restera un match en janvier contre Toulouse pour vraiment clôturer cette première phase.

Personnellement, comment tu analyses ton début de saison ?

Je pense faire un début de saison correct, même si je pense que je peux apporter encore plus ; ça passera par le travail.

Il vous reste un match, ce samedi à Paul Lignon face à Albi. Comment abordez-vous cette rencontre, décisive pour la suite de la compétition ?

On aborde cette rencontre contre Albi avec sérieux et détermination, d’autant plus que c’est un Derby. On sait que ça ne sera pas un match facile, mais on a à cœur de continuer notre parcours en Coupe de France. C’est important aussi pour le rythme, ça nous permettrait d’avoir davantage de matchs en janvier et février.