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Natasha Shirazi : “Je dirais que c’est le football qui m’a choisi et non l’inverse”

Avant #RAFRCL, Natasha Shirazi, notre néo-Ruthénoise s’est confiée à vous au travers de quelques questions pour vous permettre de mieux la connaître.

Pourquoi avoir choisi le football ?

Si je dois être tout à fait honnête, je dirai que c’est le football qui m’a choisi et non l’inverse. Depuis que j’ai touché le ballon pour la première fois, je n’ai jamais arrêté de jouer. Quand j’étais enfant, je jouais dès que j’en avais l’occasion : pendant la récréation, après l’école, et même dans l’appartement avec mon grand frère.

Devenir footballeuse professionnelle a toujours été ton rêve ?

Quand j’étais plus petite, je me promenais toujours en disant qu’un jour, je jouerais pour le FC Barcelone, c’était mon rêve ! Devenir footballeuse professionnelle était quelque chose que j’étais sûr de réussir à atteindre. J’étais une enfant très confiante, comme vous pouvez le remarquer et parfois, cette innocence me manque.

As-tu un(e) joueur(se) qui t’inspire particulièrement ?

J’adore les Brésiliens ! Mon joueur préféré sera toujours Ronaldinho. Pour moi, c’est le meilleur joueur que nous ayons jamais vu. Et puis Marta est sans aucun doute la joueuse qui m’a le plus inspiré quand j’étais jeune.

Quel est votre meilleur souvenir en tant que footballeuse ? Et le pire ?

Mon plus beau souvenir sur les terrains, c’est lorsque j’ai signé mon premier contrat professionnel en Espagne et, fait amusant, le premier match de la saison était contre Barcelone. Mon pire souvenir est sans aucun doute ma déchirure du tendon d’Achille, qui m’a obligé à m’absenter pendant neuf mois. C’était ma première grosse blessure et le moment n’aurait pas pu être plus mal choisi.

Peux-tu nous parler de ton parcours avant d’arriver à Rodez ?

J’ai joué dans tellement d’endroits que je ne sais même pas par où commencer. J’ai commencé ma carrière au Danemark puis, lorsque j’ai obtenu mon diplôme, je suis parti à l’étranger pour découvrir de nouveaux championnats. J’ai joué dans 9 pays : l’Espagne, l’Italie, l’Irlande et la Turquie, pour n’en citer que quelques-uns. Sur la scène internationale, je représente l’Ouganda.

Pourquoi avoir choisi Rodez pour cette nouvelle saison ?

Comme vous pouvez le voir, j’ai déjà joué dans tous les autres pays alors la France était la prochaine destination sur ma liste. Plus sérieusement, et même si j’ai aimé jouer partout dans le monde, je pense qu’il est temps pour moi de trouver un endroit qui me donnera un peu de stabilité. Quand Rodez s’est présenté, j’ai discuté avec l’entraîneur et le projet m’a plu. Je n’ai pas réfléchi longtemps pour accepter la proposition.

Comment se passe ton intégration dans l’équipe ?

Disons que c’est un peu difficile parce que je ne parle pas français et je regrette de ne pas avoir été plus assidue quand j’avais des cours de français à l’école. Mais j’apprends tous les jours donc on verra dans les prochains mois. À côté de cela, le football reste le football donc les connexions sur le terrain viennent assez naturellement au fur et à mesure que l’on s’entraîne toutes ensemble.