L’interview Sang et Or d’Aurélien Tertereau.
Aurélien Terterau a été formé au Mans, sous la houlette en partie de Laurent Peyrelade. Il revient sur ses moments passés au Mans, notamment lorsque le club faisait encore partie de l’élite.
Bonjour Aurélien, comment s’est passée ton intégration au sein du collectif ?
“Je suis ravi, tout se passe extrêmement bien. J’aime la vie que je mène aujourd’hui. Je me sens bien, ma femme aussi. Tout est réuni pour pouvoir faire de belles choses avec le RAF. C’est une très belle région, il y a beaucoup de choses à faire. J’ai retrouvé aussi un club compétitif, structuré, avec du public. La ville vit derrière le foot et c’est très plaisant pour nous, joueurs. Cela donne envie de se surpasser.”
Combien de temps as-tu passé au Mans ?
“J’ai effectué touts mes gammes au sein du Mans. De l’âge de 10 ans jusqu’à mes 19 ans. J’y suis ensuite retourné deux saisons, après le dépôt de bilan, le club m’a rappelé pour le CFA2.”
Quel est le joueur qui t’a le plus marqué au Mans ?
“A l’époque en Ligue 1, il y avait beaucoup de très bons joueurs ; mais ceux qui m’ont le plus impressionné, c’est sous l’ère Garcia, avec Basa, Gervinho, Coutadeur, Grafite, Sessegnon, Matsui, Pelé… Sébastien Corchia, avec lequel j’ai joué, et Grégory Cerdan, qui a été un exemple de par son humilité et par son niveau de performance, m’ont aussi laissé un souvenir impérissable. Ce fût un plaisir de les côtoyer.”
Si tu devais donner un match ?
“Je dirais un match en 16 ans Nationaux contre l’Institut National du Football (INF), on gagne 3-2, je mets doublé et j’obtiens un pénalty. Le sélectionneur U16 était là, m’a remarqué et j’ai été sélectionné par la suite, avec Clément Grenier, Gueida Fofana, Pierrick Cros, Francis Coquelin, et j’en passe…”
Un entraineur ?
“Régis Beunardeau. Je l’ai eu pendant 7 saisons au Mans, il m’a fait confiance et m’a beaucoup appris.”
Un but ?
“Mon premier but au MMArena, face à Chateauroux, en CFA2. Je reçois le ballon sur une touche, je dribble trois joueurs sur l’action, et je finis par un pointu. Forcément dans ce stade, c’est particulier.”
Le moment le plus difficile ?
“C’est le fait de ne pas avoir réussi à signer pro. Je pense que ça aurait été la suite logique de mon parcours. J’ai été affecté, on a voulu me garder en CFA, mais j’ai préféré partir et me former professionnellement à côté du football.”
Un regret ?
“Lorsque je suis retourné au Mans, nous avons fini 2 fois troisième, les deux saisons ont été très bonnes, mais nous aurions voulu accéder ces années là en CFA.”
Ton meilleur souvenir ?
“Je dirais le 32ème de finale de Coupe de France face à Tours. C’était un beau moment car il y avait 8000 personnes au MMArena, le public avait besoin d’être fidélisé à nouveau, cet événement a fait du bien à toute la ville. Nous avions perdu 3-1, mais c’est un bon souvenir.”
Que représente le stade pour toi ?
“Il représente beaucoup. J’ai été l’un des premiers à le remplir (avec mes coéquipiers), avec Sablé face au PSG notamment. C’est un stade sublime, ça a été un privilège. Je pense que ce stade doit encore écrire son histoire. Léon Bollé avait une âme que le MMA n’a pas encore, ils sont en train de la reconstruire.”