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Bradley Danger “On avait créé un truc de fou l’année dernière.”

Salut Brad, tu es arrivé au RAF en 2021/2022, pourquoi avoir rejoint le club et dans quel état d’esprit tu étais à ce moment là ?

“Salut tout le monde ! À l’été 2021, j’avais besoin d’aller dans un club familial, où il y a une forte proximité entre tout le monde, et c’est ce que j’ai trouvé au RAF.

Sur un plan sportif, à l’époque j’étais Chambly et j’avais affronté Rodez. J’avais adoré leur façon de jouer puis Laurent Peyrelade m’a contacté et j’ai bien apprécié son discours.

C’était très important pour moi de me sentir aussi bien sur et en dehors du terrain et cet équilibre je l’ai trouvé en Aveyron.”

Tu as fait 3 saisons pleines au RAF, en disputant à chaque fois presque l’intégralité des matchs, comment tu juges ton évolution ici ?

“C’est simple, je n’ai fait que progresser ! J’ai pris beaucoup d’expérience en apprenant énormément sur les plans humain et sportif.

En arrivant au RAF, je voulais découvrir le joueur que j’étais et je suis reparti avec des certitudes donc c’était vraiment très positif.”

Lors de la 3ème saison, tu hérites du brassard, en plus lors d’une saison historique, comment t’as vécu le fait d’être capitaine de l’équipe et qu’est-ce que ça t’a apporté ?

“C’était incroyable ! Tu vois que tu marques l’histoire d’un club et quand tu as le brassard, ça a une saveur particulière, surtout avec ce groupe ! Le club a un mode de fonctionnement bien précis, et ça ne peut marcher qu’à Rodez !

Tu ne peux que t’épanouir au RAF parce que même quand les temps sont un peu plus compliqués, et j’en ai connu lors des deux premières saisons avec l’enjeu du maintien, le club garde sa ligne de conduite et avance dans la même direction.

C’est la meilleure saison que j’ai vécu de ma vie, et de loin, parce qu’au delà du foot, il y a eu la naissance de ma fille donc ça restera à jamais gravé dans ma mémoire.

Si tu devais retenir 3 moments de ton passage au RAF, qu’est-ce que tu choisirais et pourquoi ?

“J’ai vécu tellement de moments inoubliables dans ce club que ce n’est pas facile d’en retenir que 3… donc je vais prendre un moment par saison, enfin peut être un peu plus.

En 2021/2022, tu fais une 1ère partie de saison où tu as presque 30 points puis tu enchaines 18 matchs sans victoire… donc il faut aller chercher le maintien à la fin et tu arrives à gagner contre Toulouse qui était déjà assuré de monter ! En plus je marque le penalty, celui-là il était chaud… je sentais tout le poids du club sur mes épaules.

En 2022/2023, il y a l’épopée en Coupe de France où on bat des équipes de Ligue 1 chez elle, on remporte des séances de tirs au but où on est menés et ça nous emmène jusqu’en 1/4 de finale !

En 2023/2024, j’ai envie de prendre toute la saison ! Entre l’osmose avec les supporters, l’harmonie avec les joueurs, le staff, les bénévoles, c’était exceptionnel ce qu’on a vécu ! Il y a forcément le Paris FC en point d’orgue de cette année avec un scénario totalement fou, aussi bien pendant que le match que lors de la séance de tirs au but.”

Comment t’as vécu de l’intérieur cette saison passée exceptionnelle, allant jusqu’aux play-offs ? À quel moment tu t’es dis que ce groupe pourrait faire quelque chose et qu’as-tu ressenti pendant le sprint final ?

“C’était magnifique, ce sont des émotions qui resteront gravées à vie dans ma tête ! Les groupes comme celui-ci, t’as envie que ça dure des années. Même avant que ça marche très bien sportivement, il y avait déjà une ambiance exceptionnelle dans le groupe.

On avait créé un truc de fou, mais à l’échelle de tout le club, aussi bien administratif que sportif ! Pendant le sprint final, on était pleins de confiance ! On avait un groupe jeune, rempli d’insouciance.

Je me suis dis qu’on pouvait faire quelque chose cette saison après le match à Bastia, où on gagne 2-0 (buts de Haag et Hountondji) parce que c’est costaud ! C’est un endroit hostile qui permet de montrer le caractère d’une équipe. Il y a aussi la victoire à Annecy qui était très importante pour le groupe ! “

Globalement, qu’est-ce que tu retiens de ton passage Ruthénois sur le terrain et en dehors ?

“Il faut le vivre de l’intérieur pour le comprendre ! J’ai que du respect, que de la sympathie pour ce club familial, où tout le monde est ensemble, du président aux bénévoles.

Quand le président vient au centre d’entrainement parfois pour nettoyer les douches, ça montre la singularité mais surtout le dévouement qu’ont les gens pour ce club, parce que tu ne le trouves nul part ailleurs. J’aime trop ça et j’en ai besoin même.

En dehors du terrain, il y a eu la naissance de ma fille qui est un moment extraordinaire. Puis les Aveyronnais sont des personnes très solidaires, c’est un environnement très familial. J’ai vraiment kiffé.”

Tu pourrais revenir à Paul Lignon avec un autre maillot, comment tu appréhendes ce moment ?

“Ça va me faire carrément bizarre de revenir à Paul Lignon, c’est la maison, j’y ai passé 3 ans où j’ai muri, je suis devenu un homme.

J’ai de gros attaches mais je vais tout faire pour prendre 3 points pour mon équipe. J’ai hâte de revoir tout le monde, aussi bien le président, que le staff, les joueurs, les administratifs, les bénévoles.

J’ai hâte d’être au 03/01 et de voir ce que ça va donner sur le terrain.