De passage sur le piton lors des saisons 19/20 et 20/21, Valentin Henry retrouvera Paul Lignon ce vendredi soir avec son club du FC Sochaux-Montbéliard. Entretien à retrouver ci-dessous.
Acteur fort du maintien lors des saisons 19/20 et 20/21 sous l’ère Peyrelade, Valentin Henry a disputé 57 rencontres pour 4 buts inscrits et 5 passes décisives délivrées sous le maillot Sang & Or. Parti en Franche-Comté pour relever de nouveaux défis à l’issue de la saison 20/21, notre ancien défenseur droit se livre avant la rencontre de vendredi soir, à 20h45 à Paul Lignon.
Bonjour Valentin, comment vas-tu ? Peux-tu nous parler de ton aventure Sochalienne ?
Valentin Henry : “Bonjour à tous. Je vais bien merci. L’année dernière, on a fait une très belle saison où on a pu jouer les play-offs avec une bonne équipe et un bon groupe. Cette année, on a un effectif encore au-dessus je trouve, avec des ambitions similaires à la saison passée, en espérant que cette fois-ci, on puisse aller au bout. Ça fait du bien de se trouver dans un gros club, avec des ambitions élevées et aujourd’hui, c’est ce qui caractérise bien Sochaux. Évoluer dans un projet comme ça, pour un joueur c’est toujours top.”
Qu’est-ce que tu retiens de tes deux saisons ruthénoises ?
Valentin Henry : “Je ne retiens que du positif. Côté personnel déjà, mon fils est né là-bas. Sur le plan sportif, c’était la première fois que je faisais une saison pleine, avec le coach Peyrelade. J’ai toujours été très reconnaissant envers le président, Greg Ursule et le coach. J’ai rencontré de très belles personnes et je suis tombé amoureux de la région aussi. En plus de ça, on avait un groupe, au niveau des affinités, qui était exceptionnel. J’ai gardé de vrais amis là-bas et de très bons contacts. Je conseille à tout le monde de partir à Rodez et de s’épanouir là-bas, car moi, si je pouvais y retourner un jour, j’y retournerai.”
Quel est ton meilleur souvenir sous les couleurs Sang & Or ?
Valentin Henry : “C’est la première saison, quand on va à Orléans pour un match charnière dans la course au maintien. Déjà, on y est allés en voiture là-bas, c’était un bon moment (rires). On était menés, puis on avait renversé la vapeur. Ce match-là, il est particulier pour moi, je m’en rappelle beaucoup. Ah, il y en a un second aussi forcément (rires). C’est lors de mon premier match à Rodez. On reçoit Auxerre au Stadium de Toulouse, car Paul Lignon était en travaux. C’est le retour de Rodez en Ligue 2, on remporte notre premier match 2 à 0 et je marque mon premier but sous les couleurs ruthénoises, mais également en professionnel, un super souvenir.”
Peux-tu nous raconter une anecdote marquante lors de ton passage au RAF ?
Valentin Henry : “Ah…Toutes les anecdotes marrantes ce n’est pas moi qui les aient, ce sont les caméras du BQC qui les ont (rires). Non plus sérieusement, on avait l’habitude de se faire des gros brunchs le lendemain des matches et on se retrouvait presque toute l’équipe à la maison. C’était des supers moments et j’en garde de très bons souvenirs.”
Comment appréhendes-tu cette rencontre et ton retour dans le nouveau stade Paul Lignon ?
Valentin Henry : “J’ai hâte de revenir jouer à Paul Lignon. Déjà l’année dernière, j’étais nostalgique. Après, le groupe a beaucoup changé, je ne connais presque plus personne donc on prend les choses avec un peu plus de distance. Mais je n’oublie pas que j’y ai passé de très bons moments et que je reverrai toujours certaines personnes que j’apprécie, comme Lionel ou Rémy, les cadres par exemple. Pour le nouveau stade, j’avais félicité le président pour le projet, il manquait une structure un peu plus moderne et quand on voit les photos, c’est fantastique. C’est top pour la région et pour la dynamique du club de pouvoir se structurer et attirer des joueurs.”
D’un avis extérieur et depuis ton départ, quel regard portes-tu sur l’évolution du RAF ?
Valentin Henry : “À chaque fois que je parle de Rodez, je dis que c’est extraordinaire le travail qu’ils font. Il ne faut pas oublier que le club est arrivé en Ligue 2, il n’y a pas encore 4 ans et qu’ils ont déjà réussi à avoir un super stade. C’est un club qui fait avec les moyens qu’il a, mais qui met tous les facteurs pour pouvoir le dynamiser et le rendre plus attractif. À la différence de certains clubs, on voit qu’il y a une vraie réflexion derrière et je trouve ça top car Rodez peut devenir aujourd’hui, un vrai club de Ligue 2.”