Après avoir fait ses premières classes au RAF, Martin Adeline est de retour sur le piton, pour les 6 prochains mois, en prêt du Stade de Reims.
Son lien avec Rodez, ses débuts en Ligue 1 Uber Eats, son parcours en Équipe de France, Martin revient pour nous sur sa jeune carrière.
Bonjour Martin, tu as commencé avec le RAF à 4 ans, comment t’as vécu tes premiers pas avec le ballon ?
Pour l’anecdote, j’étais pote avec le fils de Franck Rizzetto, et dans la cour de récréation à Saint Félix, on a eu un ballon et de là on s’est dit qu’on allait s’inscrire dans le club de la ville. Rodez c’est là où j’ai commencé le foot, que j’ai aimé ce sport et c’est pour ça que j’en suis là aujourd’hui. L’histoire est magnifique.
A cet âge là, est-ce que tu t’imaginais déjà être professionnel, un jour, à Rodez ?
Honnêtement, je l’ai toujours eu dans ma tête depuis que le football est devenu quelque chose de sérieux pour moi. Je reviens tous les ans ici, j’ai mes potes à Rodez, je passe souvent mes vacances dans le coin. Je pensais que ça serait plus en fin de carrière mais aujourd’hui l’opportunité s’est présenté, donc quoi demander mieux.
Tu as vécu beaucoup d’événements et de changements dans ta vie, est-ce que c’est cela qui explique ta maturité à ton jeune âge ?
C’est sûr ! L’histoire que j’ai eu dans le football fait la personne que je suis aujourd’hui. J’essaye de le montrer au quotidien. J’ai déjà vécu beaucoup de choses à 19 ans, j’en suis très content de tout ce que ça m’a apporté.
Qu’est-ce que t’as ressenti lors de ta première apparition en Ligue 1 Uber Eats, au Vélodrome, le 22 décembre 2021, alors que t’avais 18 ans ?
Les premiers matches tu te rends pas compte de ce qu’il se passe. T’es juste dans un rêve. C’est après que t’as le contrecoup de te dire que t’as joué au Vélodrome devant 55 000 personnes. Tu profites car depuis tout petit t’as toujours rêvé de ce moment.
Par la suite t’enchaînes 8 matches avec les pros, comment tu abordes cette phase, nouvelle pour toi ?
En fait, c’est toujours ce que j’ai voulu faire. Pour moi c’était la suite logique de pouvoir jouer dans le monde professionnel. Je suis donc simplement heureux et je suis concentré afin d’être performant pour aider le club dans lequel je joue.
Que t’ont apporté les Équipes de France U19 et U20 ?
L’Equipe de France c’est une vitrine, ça permet de faire monter notre statut. Faut tout de même peser le pour et le contre car c’est un football de “jeunes” encore alors qu’avec Reims en Ligue 1 Uber Eats ou en Ligue 2 BKT avec Rodez, c’est le monde professionnel. C’est les adultes donc c’est un style de jeu complètement différent.
Ça va te donner une émotion particulière de savoir qu’il y a tes potes d’enfance en tribune, à Paul Lignon ?
Bien sur ! Je suis parti d’ici, jeune, avec tellement de souvenirs, de bons contacts et d’amour. Aujourd’hui, pouvoir jouer dans le club où mes amis ont grandi, c’est un réel plaisir. J’ai trop hâte de montrer ce que je sais faire.