L’interview Sang et Or d’Amiran Sanaia.
Amiran Sanaia a fait ses débuts professionnels en Géorgie, au club de Zestafoni. Passé par Le Mans, Bastia, le Paris FC, Vendée Les Herbiers, mais aussi Luzenac, Amiran est une machine à accession, avec 3 à son actif. International ayant disputé les éliminatoires de la Coupe du Monde 2010 avec la Géorgie, le numéro 13 Sang et Or revient sur son épisode au LAP, et se projette sur la rencontre capitale de dimanche, en terre ariégeoise.
Bonjour Amiran, comment se passe la saison d’un point de vue personnel ?
“On a eu pas mal de recrues. Le vestiaire vit très bien, c’est important. On a construit une équipe qui peut jouer le haut de tableau. Nous avons réalisé un bon début de championnat, on est toujours dans la course. On a progressé depuis le début de saison, notamment en attaque placée. Je suis content, tout le monde joue.”
Combien de temps as-tu passé à Luzenac ?
“J’ai passé une saison, où nous sommes monté de National à Ligue 2. Ça reste toujours dans ma tête. J’ai toujours dit que Luzenac ressemblait à Rodez, l’ambiance était excellente, les résultats s’en ressentaient. Le staff, Christophe Pelissier, les joueurs, on avait une équipe qui marchait sur l’eau. Le président Ducros est un amoureux de son club, comme les supporters. Malheureusement la montée nous a été refusée. Luzenac restera en moi.”
Quel est le joueur qui t’a le plus marqué au LAP ?
“Dona Ndoh. Il avait fait une saison extraordinaire. C’était incroyable. Aujourd’hui, il est un bon buteur de Ligue 2 avec les Chamois Niortais. Comme attaquant, mais aussi comme monsieur, discret, sympathique. Mais c’est le collectif qui m’a impressionné. Il formait un duo d’enfer avec Khalid Boutaib.”
Si tu devais donner un match ?
“Contre Bourg en Bresse. Premier contre troisième, j’ai marqué, on gagne 2-0, et nous acquérions les 3 points à l’extérieur en étant leader.”
Un entraineur ?
“Christophe Pelissier, un super coach.”
Un but ?
“Le but de Echergui, contre Boulogne, le but de la montée. Une reprise de volée exceptionnelle. Il a un pied gauche magique.”
Le moment le plus difficile ?
“Le moment du jugement. C’était très difficile, j’étais détruit, nous l’étions tous. Tout le monde a quitté Luzenac. Tout ce que nous avions construit pendant un an pour moi, et des années pour certains, tout était détruit. ”
Un regret ?
“Je regretterai toute ma vie de ne pas être monté. De plus, j’ai vécu de mauvais moments à partir de là, notamment à cause des blessures.”
Ton meilleur souvenir ?
“Le jour de la montée, à Foix. On a fêté ça tous ensemble sur Toulouse, c’était incroyable.”
Que représente le stade pour toi ?
“C’est un petit stade, les supporters sont très proches. Tout le monde te pousse. Ça fait plaisir de retourner là-bas, j’espère qu’ils retrouveront un jour la lumière.”
À quel match t’attends-tu dimanche ?
“Notre objectif est de se qualifier. Luzenac n’est pas arrivé jusqu’ici tout seul, ils ont une bonne équipe, un bon coach que j’ai connu au Mans. Nous sommes prêts au combat, c’est l’objectif.”