L’interview Sang et Or de Rémy Boissier.
Rémy Boissier a effectué toute sa formation au club, des U17 Nationaux, jusqu’en équipe première. Homme fort de la montée et de la saison passée en National, il revient sur les moments forts qu’il a vécu au club. Aujourd’hui au Mans, il sera du voyage vendredi pour affronter le RAF à Paul Lignon.
Bonjour Rémy, comment se passe ton début de saison ?
“J’ai été très bien accueilli, j’ai essayé de m’adapter aussi à eux. Je m’investi, ça se passe bien, les gens sont sympas, je continue ma vie.”
Quel est le joueur qui t’a le plus marqué ?
“Sans conteste Julien Lorthioir, je ne le connaissais pas personnellement. Puis, j’ai vu une autre personne une fois dans le groupe. Il m’a bien accueilli malgré son passé professionnel, très blagueur. C’est le garçon qui m’a le plus surpris.”
Si tu devais donner un match ?
“Montpellier en 1/32ème de finale de Coupe de France. Je ne m’attendais pas à être dans le groupe, encore moins à rentrer en jeu. J’ai fait une bonne rentrée, Jourdren sort une belle frappe, Congré sauve un autre ballon sur la ligne, l’affluence, l’importance de l’affiche, les télévisions… C’était vraiment un tout. C’était fou. C’est ma première grosse appréhension avant d’entrer sur un terrain.”
Un entraineur ?
“Laurent Peyrelade, car c’est lui qui m’a fait progresser sur tous les aspects.”
Un but ?
“Le but que je décrirais le mieux est mon premier avec le RAF, en 17 Nationaux, deuxième journée contre Albi, à domicile, on gagne 2-1. Je frappe pied gauche excentré, dans la lucarne, et on gagne sur ça. Par la symbolique, c’est celui qui me reste en tête.”
“On sent qu’il peut tout se passer à Paul Lignon”
Le moment le plus difficile ?
“C’est quand je m’entrainais avec la une, mais que je n’étais pas performant avec l’équipe réserve. Je savais que mon temps de jeu en une passait par de bonnes performances avec la réserve, ce fut une période de doute.”
Un regret ?
“C’est de ne pas être monté en Domino’s Ligue 2 avec Rodez. C’est un “petit” regret, car nous avions notre destin entre nos mains.”
Ton meilleur souvenir ?
“Incontestablement, la montée en National. C’était un objectif du club, j’ai connu le club en National, j’ai eu la chance de participer à cette aventure, j’en sui également très fier. Nous sommes passés par des moments difficiles, et nous sommes parvenus à remonter la pente. Il y avait un groupe génial.”
Que représente le stade pour toi ?
“Quand je pense à Paul Lignon, je repense à mes débuts en sénior, avec la Coupe du France, la montée, c’est un stade spécial car il est en plein centre-ville. On sent qu’il peut tout se passer dans ce stade.”