Flo David s’est livré suite à son arrivée au RAF.
Flo, peux-tu te présenter en quelques phrases ?
Flo David : “Je m’appelle Florian David, je suis milieu offensif et j’ai 25 ans. Je suis originaire de la région parisienne. J’ai commencé à Saint Maur, puis Créteil jusqu’à 13 ans. J’ai ensuite été recruté par le Toulouse FC, où je suis resté pendant 9 ans. J’ai signé pro sous Alain Casanova puis je n’ai pas été renouvelé. J’ai rebondi à Grenoble en CFA pendant 2 ans et demi, j’ai été prêté la saison dernière aux Herbiers six mois, où nous avons été finalistes de Coupe de France. Cette saison, j’ai signé 2 ans pro à Grenoble, et enfin prêté au RAF.”
Peux-tu nous dire quelques mots sur ton parcours en Coupe de France la saison passée, finaliste face au PSG ?
FD : “Le parcours est incroyable, j’aurais jamais pensé vivre cela aux Herbiers. Un groupe solidaire a fait la force de la saison, même s’il y a relégation. Marquer face à 35000 personnes à la Beaujoire c’est inoubliable (face à Chambly en demi-finale). J’avais jamais connu ça. Il y a vraiment un monde entre le haut niveau et l’amateur, nous l’avons touché du doigt l’espace d’un temps. Puis en finale contre le grand PSG, c’était fantastique. On a envie de revivre ce genre de moment.”
As-tu déjà entendu parler de Rodez ?
FD : “Bien sûr. Ma mère est née à Villefranche de Rouergue. Lionel (M’Pasi) m’a très bien accueilli et présenté la ville.”
Quelles sont tes premières impressions ?
FD : “Je suis vraiment satisfait de mon choix pour le moment. Le staff, les joueurs , les infrastructures, je me sens bien. J’ai tout de suite été intégré, les gars sont bons. Tout le monde est prêt à aider et j’ai besoin de cela pour m’épanouir. Je découvre petit à petit et ça me plait.”
Quels sont tes objectifs ?
FD : “Je viens chercher du temps de jeu au RAF, je dois faire une grande saison. Je me fixe un objectif de marquer un maximum de buts. Etre décisif et important dans l’équipe. Collectivement, j’espère accrocher ce haut de tableau, le meilleur, le renouveau n’a pas fait disparaître l’âme. L’an passé, on a affronté un Rodez qui ressemblait à une montagne, tout le monde jouait pour l’autre, et c’est ce que je veux faire cette année. Hâte de pouvoir fouler la pelouse de Paul Lignon.”