© La Dépêche / Cédric Méravilles
Le coach des Rafettes, Sébastien Joseph, nous livre ses impressions sans concession après cette première partie de championnat. Il s’exprime en toute décontraction mais avec détermination sur ses choix, ses points de vue et la suite à donner dans cette saison.
- Sébastien, tout d’abord, meilleurs vœux pour cette année. Que peut-on souhaiter au groupe ?
Sébastien Joseph : “Comme je l’avais dit précédemment, nous essaierons en 2017 d’être à la hauteur des espérances des supporteurs, et de vous apporter beaucoup de bons moments sur le terrain”.
- Quelles sont tes premières analyses sur ce début de saison (6ème, 11 matchs joués, 12 points, 3V 3N 5D) ?
S.J. : “Ce n’était pas l’objectif que nous nous étions fixé. 12 points à la trêve c’est bien mais ce n’est pas suffisant face à la manière par laquelle nous avons perdu des points. Marseille à la maison, tu gagnes 2 à 0 à dix minutes de la fin, deux faits de jeu te font perdre 2 points, ainsi que Soyaux à domicile aussi en début de saison. Cependant, le groupe est parti décontracté en vacances après une belle victoire dans le derby face à Albi, ce qui n’est pas un maigre avantage en terme de récupération athlétique. On peut donc dire que le bilan est moyen plus. Nous avons eu une période difficile à aborder, de début octobre à début décembre, avec les rencontres de tous les clubs professionnels de la poule, cela a vraiment joué défavorablement dans les têtes, je peux me satisfaire de leur réaction sur le mois de décembre qui était notre objectif”.
- Justement, comment abordes-tu cette deuxième partie de saison par rapport au groupe ?
S.J. : “Nous nous fixons des objectifs match après match, je pense que c’est comme cela qu’il faut voir les choses. Cette façon de fonctionner est simple, claire dans la tête de tous, à l’image du mois de décembre que les filles ont réalisé. La première échéance de ce mois de janvier est à Nîmes, dimanche en Coupe de France. Cette compétition n’est pas un objectif en soit mais elle permettrait d’insuffler une dynamique avant le déplacement à Marseille, le 15 janvier. Pour cela les filles savent ce qu’il leur reste à faire, la Coupe reste une aventure exceptionnelle à l’image des saisons précedentes… (élimination en demi finale l’an dernier face à l’Olympique Lyonnais au stade Gerland)”.
- Selon toi, quelles seraient les choses à modifier pour améliorer votre quotidien et les résultats ?
S.J. : “D’un point de vue purement sportif, je pense que nous devons être capable de tenir davantage le ballon. Nos phases de conservation existent mais nous devons travailler afin qu’elles soient plus longues et qu’elles apportent plus de danger. D’un autre point de vue, nous avons pêché cette première partie de saison sur le passage de la possession du ballon au contre. Nos temps de conservation ne sont peut-être pas assez tranchants, de ce fait nous nous exposons au danger lorsque nous perdons le ballon. Nous allons travailler dans cette optique là. Ces réglages doivent se faire si nous voulons espérer une belle position au classement en fin de championnat.
D’un point de vue extra-sportif, nous aimerions améliorer nos conditions de transport. En effet quand certaines équipes prennent l’avion, nous, nous prenons le train, voire le minibus ! (rires). C’est un aspect qui n’est pas vital mais qui à mon sens aura son importance dans la saison, car il influence grandement la préparation des matchs. Si j’avais un souhait à faire en ce début d’année, ce serait qu’il y ait davantage de monde au stade. Paul Lignon doit devenir un lieu de fête et nous travaillons ensemble (dirigeants, staff, bénévoles) dans cet objectif. Lorsque les gens ne vont pas au stade, ils doivent se dire qu’ils loupent un événement”.
Le prochain rendez-vous pour les Rafettes est donc dimanche 8 janvier, à 14h30 à l’annexe du stade des Costières de Nîmes pour les 1/32 ème de finale de Coupe de France. Le prochain match à domicile de nos Sang et Or est programmé le dimanche 5 février avec la réception des joueuses du Paris Saint-Germain.