Cette semaine c’est le milieu offensif du RAF, Abdelali Ouadah, qui a été désigné par Pierre Bardy. Il répond à nos questions.
- Pierre Bardy souhaitait te poser la question suivante : «Sachant que tu cours très vite, pourquoi essaies-tu de dribbler ?»
(Rires) Parce que je sais faire les deux. De temps en temps, il faut bien varier.
- Cela fait maintenant 2 saisons que tu es au RAF, quelle est la différence majeure entre ces deux saisons ?
Alors déjà au niveau de mon placement sur le terrain. La première saison, je m’étais imposé en tant que titulaire au poste de latéral droit. Ensuite, quand Grégory Ursule a reprit l’équipe, il m’a fait monter d’un cran en tant que milieu offensif. Et cette année, on a changé de système de jeu, je joue dans les trois de devant à droite. J’ai toujours joué dans les couloirs ou dans les trois de devant.
Quand Greg avait reprit l’équipe, on avait gardé nos principes de jeu, ce que l’on faisait à l’entrainement avec Franck auparavant. Mais Greg, il a perfectionné l’équipe, on a apprit à jouer avec les qualités de chaque joueur. Ca nous avait plutôt réussi.
- Et depuis l’arrivée de Laurent à la tête de l’équipe ?
Ca a été le système de jeu. L’année dernière, on avait plus un jeu direct, cette année, on a plus un jeu de passe, de redoublement de passe, de passe dans le contre pied, de trouver le coeur du jeu avant de pouvoir trouver des joueurs lancés. L’année dernière, on avait pas cette qualité là de pouvoir repartir court, de pouvoir faire beaucoup de passes dans notre camp afin de mettre en place notre jeu. C’est un jeu qui demande beaucoup de concentration, de qualité technique.
Ce que le coach est en train de mettre en place depuis la reprise du championnat, ça ne peut pas se faire en un jour. Il faut du temps. On a fait de belles choses lors de certains matches, notamment contre Colomiers. Quand on a une équipe joueuse en face, et qui nous permet de jouer, bien sûr que l’on va s’épanouir. Le championnat fait que ça ne se passe toujours comme ça, on ne jouera pas tous les week-ends des équipes joueuses. Le championnat CFA, c’est un championnat d’hommes, de combattants. Il faut savoir combattre avant de jouer. Si on arrive à combattre physiquement contre l’équipe adverse et en même temps installer le jeu souhaité, on pourra se faire plaisir et enchainer les bons résultats. Et les bons résultats amènent la confiance.
- Un mot sur le match de ce Samedi, à 20h, contre le leader Pau ?
On est motivé et concentré pour prendre ce match avec beaucoup de sérieux. Chaque joueur du groupe a envie de jouer ce match là. Il a une saveur particulière. Déjà on perd, dans les dernières minutes de jeu, à l’aller alors qu’on aurait du revenir avec minimum un match nul, voir une victoire. Moi-même, offensivement, j’avais loupé une grosse occasion qui aurait pu nous permettre de revenir de ce déplacement avec des points. On a une revanche à prendre contre Pau, et on se doit aussi de montrer que nous ne sommes pas à notre place dans le championnat. Il va falloir mettre le bleu de chauffe et rentrer sur le terrain en étant déterminé à gagner les duels dans un premier temps. Et dans un deuxième temps, il faudra mettre notre jeu en place.
- Quel bilan tires-tu de cette saison après 19 journées de championnat ?
Je reprendrais la mention que l’on peut avoir à l’école “Peut mieux faire”. J’avais un objectif personnel en commençant la saison, être le plus décisif possible. Certes, il a fallu un temps d’adaptation par rapport au système de jeu, aux attentes du coach. Et je jouais pas forcément avec mes qualités, à savoir la percussion et la vitesse. J’ai mis beaucoup de temps à comprendre, à m’adapter. Mon rôle, c’est de jouer pour l’attaquant. Offensivement, dans le championnat, on a pas l’attaque la plus prolifique, ça reste compliqué. J’en reviens un peu à ce que je disais, je manque peut être un peu de confiance. Il reste 10 matches, je vais me donner à fond pour cette fin de saison et amener plus de poids devant. Je dois prendre une revanche et faire mieux.
- Quelles sont pour toi les deux qualités de ton jeu ?
Vitesse et percussion
- Quel est le match à domicile qui t’as le plus marqué et que tu garderas en mémoire ?
Il y a eu Colomiers cette année, pour notre premier match à domicile pour cette saison 2015/2016 et la saison dernière, le match contre Sète, le 13 décembre, où on l’emporte 3 à 2. C’était mon premier match en tant que latéral droit avec Franck Plenecassagne. Ce match était en direct et en Web TV, et le commentateur, Michel Poisson, avait dit, sur le centre que j’avais mis à Mat’ Guerbert pour le 3ème but, que “le centre était taillé au cutter”.
- Peux-tu nous parler de ton parcours sportif ? Scolaire ? Professionnel ?
J’ai commencé le foot dans le quartier, je faisais du futsal. Dès que je sortais de l’école, je posais mon sac et je sortais dehors pour jouer au ballon en bas des blocs avec les copains. Ensuite, à 12 ans, je me suis inscris dans le club de ma ville, l’US Louviers. Puis j’ai joué à Val-de-Reuil, en 15 ans PH. Je suis parti après à Caudebec Les Elbeuf jouer en 15 ans DH et j’étais surclassé avec les 18 ans. Puis j’ai rejoins Amiens, et j’ai joué pour le club de l’US Camon en 18 ans DH, pendant 2 ans, je jouais lors de la 2ème année avec les seniors en PH et on est monté en DH la même année. Ensuite, j’ai rejoins le club de Roye, qui évoluait en CFA2, pendant 1 saison. Je signe la saison suivante à l’Amiens FC et je jouais avec l’équipe réserve, je m’entrainais souvent avec le groupe professionnel. Je rejoins après Avion, qui jouait en CFA, je suis resté 7 mois, je suis retourné à mon ancien club, Camon. Puis j’ai signé à Ailly sur Somme, qui jouait en CFA2 et qui était entrainée par mon ancien coach. Après j’avais besoin de retrouver ma famille et mes amis et je suis revenu en Normandie, pour signer à Oissel. Et j’ai signé l’année d’après à Rodez, ou j’effectue ma deuxième saison.
J’ai eu le B2I, c’était un diplôme en informatique, que l’on faisait en 4ème (Rires). Plus sérieusement, j’ai eu le Brevet des Collèges, ensuite un Bac Electrotechnique, puis j’ai effectué un BTS Technico Commercial à Amiens. J’ai fais ma première année et la deuxième année, j’ai signé mon premier contrat à Roye, du coup, j’ai fais un choix et j’ai choisi la voie du football.
- Peux-tu nous parler de ton arrivée à Rodez ?
J’étais venu participer au match de détections organisé par le club, j’avais été accueilli par Gregory Ursule, le Manager Général du club lors de cette même journée. En visitant les infrastructures, en discutant avec Grégory et le coach en place, j’ai su que c’était ici qu’il fallait que je vienne. Et les choses se sont fais naturellement.
- Hormis le football, quels sont tes passe-temps ?
Je suis un bon vivant. J’aime me retrouver entre amis, avec la famille. Pour moi, la source première, c’est la famille.
- Laurent Peyrelade en 2 mots ?
Ambitieux et Joueur
- Thomas Frette, le préparateur physique du RAF, en 2 mots ?
Petit par la taille mais grand par le nom (Rires) et Prometteur
- Le club en 2 mots
Structuré et Avenir
- Une citation ? Une devise ?
“L’optimiste voit la rose et ne voit pas les épines, le pessimiste voit les épines mais ne voit pas la rose”
En Décalé
- As-tu un surnom ? Et peux tu nous en expliquer l’origine ?
Les anciens de mon quartier m’avaient donné un nom quand j’étais gamin, ils me surnommaient Banane 27. Et mes anciens coéquipiers de Oissel m’appelaient Bison. A Rodez, c’est Abdel.
- La musique que tu aimerais entendre quand vous rentrez sur le terrain à Paul Lignon ?
The Notorious Big – Juicy
- Un rituel d’avant match ?
J’aime bien déconner et détendre l’atmosphère, tout en me préparant bien sûr. Je danse dans le vestiaire, je chante, je leur montre mes deux trois pas funky. Par contre, une fois que les crampons sont mis et que l’on est dans le tunnel, là je suis dans mon match.
- Une qualité ? Un défaut ?
Généreux et Impulsif
- Une journée idéale pour toi ?
Réveil vers 9h30, 10h, pas trop tôt non plus (rires), ensuite un bon petit déj et un bon thé de la Mama, beau temps, et sur un coup de tête, on part avec la famille en bord de plage.
- Si tu devais passer une soirée avec une célébrité ?
Zinedine Zidane
- Le sport que tu aimes pratiquer en dehors du foot ?
Sport de combat
- Le sport que tu n’aimes pas pratiquer ?
Danse classique
- Quel est ton ou ta meilleure amie dans le monde du football ?
J’en ai plusieurs : Djibi Banor, Mounir Hamzaoui, Yacine Si Salem et Mansour Boutabout.
- Ton premier souvenir de foot ?
C’était un tournoi quand je jouais en 15 ans, en Bretagne, où l’on avait gagné le tournoi contre beaucoup d’équipes qui étaient en 16 ans Nationaux. On avait joué la finale contre Saint Brieuc et on avait gagné, j’avais marqué un corner rentrant.
- Ton plus beau but ?
Lors du derby Oissel / Quevilly, une reprise de volée et on gagne 1 à 0.
- La meilleure blague que tu aies fais à un de tes coéquipiers ?
J’ai déplacé la voiture de Sébastien Da Silva. On avait participé à un mag Café organisé par CFM et qui avait lieu au Restaurant du Golf. J’ai trouvé les clés de Seb sur la table, je les aies prises, j’ai déplacé sa voiture et quand il est sorti sur le parking, il ne la voyait plus, il pensait qu’il s’était fait voler sa voiture.
- Le plus gros chambreur de l’équipe ?
Julien Lorthioir
- Celui qui se plaint le plus souvent sur les terrains ?
Sébastien Da Silva
- Le plus fort techniquement ?
Yacine Si Salem
- Le coéquipier qui a toujours le sourire ?
Momo Camara
- Le plus mauvais perdant ?
Edouard Daillet
- Qui chante le plus mal ?
Yacine Si Salem
- Qui a le meilleur esprit ?
Adrien Faviana et Adrien Oliveira
- Celui qui mange le plus mal ?
Ugo Bonnet et Valentin Rosier
- Celui qui n’a aucune gêne ?
David Suarez
- Un week-end off, tu partirais avec quel coéquipier ?
Avec toute l’équipe
- Si tu devais décerner un Talent Foot National pour les 17 premières journées de championnat, tu le donnerais à qui ?
Valentin Rosier
- L’accroche pour aborder une fille ?
Le naturel
- Le tue l’amour ?
Qu’elle lâche une berlouze (Rires)
- As-tu une phobie ?
La peur du vide
- La chose la plus drôle que tu aies vue ou entendue sur un terrain ?
Alors le supporter qui était rentré nu sur le terrain à Sète. Sinon, il y a eu un joueur qui m’avait taclé, et au moment ou il m’avait taclé, j’ai entendu une belle flatulence de sa part (Rires).
- La pire faute de goût vestimentaire ?
Les jupes écossaises.
- Emission de télé à laquelle tu aimerais participer ?
Koh Lanta
- Un plat ?
Le couscous de ma mère
- Un lieu ?
Chez mes parents.
- Tu gagnes au loto. Quelle est la première chose que tu fais ?
Je ne joue pas au loto (Rires). J’en fais profiter le maximum de personnes. Je pense que je ferais un don conséquent à une association. Chez moi, le fait de gagner au loto, on ne peut pas faire n’importe quoi, c’est n’est pas de l’argent gagné grâce au travail. Je mettrais ma famille à l’abris.
- La fashion victim du RAF ?
Pierre Laborde.
- Qui souhaites-tu voir faire cette interview décalée et quelle question as-tu envie de lui poser ?
Ce sera Yacine Si Salem.
“Pourquoi tu n’arrêtes pas d’aller à Bodyfit ?”